Guillermot Grisoeil, le compagnon orc

Guillermot Grisoeil de la Meute des Loups bleus a autrefois fait partie du raid qui avait dépouillé les Héros. Mais une infortune commune, les esclavagistes thérans, les a poussé à faire alliance, puis à voyager et combattre ensemble.

Grisoeil est actuellement quartier-maître du 1er quart de l’Ouragan bleu. De ses 4 amis à bord, il ne reste qu’Ulrik.

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Krys’Ten Kastagul

Vous vouliez connaître mon histoire, la voici:

Aînée de 6 enfants, mon père est mort lorsque j’étais petite. Je n’en ai aucun souvenir et ma mère n’en a jamais parlé depuis sa mort. Ma mère était enceinte à ce moment là de deux petits êtres.

Très rapidement j’ai donc dû aider ma mère. J’ai commencé par m’occuper de mes frères et sœurs jusqu’à l’âge de 10 ans. Age où j’ai commencé à faire des petits boulots pour pouvoir ramener de quoi remplir les marmites.

La mort de mon père et le fait de devoir travailler m’a renforcée mentalement et je ne me suis jamais laissée faire. De même, si quelqu’un en voulait à un membre de ma famille, j’allais régler le problème (du moins si je pouvais le régler). J’ai donc voulu apprendre à me battre, toute seule, sans que personne ne le sache. J’espionnais par une fenêtre des personnes s’entraîner lorsque je le pouvais, ce qui était assez rare vu mon emploi du temps assez chargé.

Une nuit, je devais avoir environ 15 ans, alors que j’étais dans une des champignonnières pour m’entraîner à l’abri des regards, un autre T’skrang, Tos’Kal Gartaga, me surpris. Il me demanda pourquoi je voulais me battre et pourquoi je m’entraînais en pleine nuit. D’abord je lui ai répondu que ce n’étais pas ses affaires et puis comme il insistait, je lui ai raconté mon histoire. Une fois finie, il me dit que puisqu’il était apprenti guerrier, si je le désirais, il pourrait m’aider à m’entraîner, car il voyait en moi un futur grand guerrier. Il m’apprit donc les rudiments, pendant quelques années, et nous sommes devenus des amis.

Un soir où j’étais à la taverne en sa compagnie ainsi que celle d’autres amis pour fêter mes 17 ans, La bande de nains xénophobes à Dentcreuse, assis à la table juste à coté, jouaient apparemment à un jeu, et ne jouait de sale tour à personne, pour une fois. Tout à coup l’un d’entre eux c’est mis en colère en traitant l’autre de tricheur. Ils en sont venus non pas aux nains mains, mais aux haches. Celui en colère a voulu donné un coup de hache au soit-disant tricheur, mais au lieu de ça, sa hache lui a échappé et s’est fichée à coté de ma queue, en me faisant une belle entaille sur cette dernière.

Depuis lors, je me méfie des nains, car leur comportement stupide m’a laissé une cicatrice que je cache avec un foulard offert par Tos’Kal.

Il y a un an, Tos’Kal est parti en douce, car il voulait enfin sortir et avait trouvé par hasard un faille je ne sais où dans le dôme. Il a voulu que je l’accompagne, mais ma mère avait encore besoin de moi et je ne voulais pas la laisser. Je ne l’ai jamais revu. Je sens qu’il n’est pas mort et je ne l’ai pas vu accroché aux cages du dôme du Kaer. Ma mère a voulu que je parte pour sauver le Kaer, et en partant je me suis dit que je retrouverais Tos’Kal un jour. Et puis découvrir le monde extérieur est une bonne chose. Je vais pouvoir améliorer mes connaissances pour que mon maître et ami soit fière de moi.

Bonjour chère Krys’Ten Katasgul,

Au détour de mes tribulations, j’ai découvert ce tableau de T’ gHermit :

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http://tghermit.deviantart.com/art/roman-lizard-321741903

J’ai tout de suite pensé à vous, notamment à cause du foulard sur la queue. En avez-vous été le modèle ?

Qui Revient de Loin, scribe itinérant.

Nadrang Beausatours

Ma jeunesse insouciante dans le Kaer Bienheureux

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NADRANG BEAUSATOURS

Moi, Nadrang Beausatours, fils de Mirmidiae Routoison, j’ai toujours trouvé que le Kaer Bienheureux portait bien son nom. En tous cas, je m’y suis toujours plu, et je n’ai jamais ressenti ce curieux besoin d’évasion et de changement qui était la principale motivation des grandes personnes autour de moi. Je n’ai pas considéré Bienheureux comme une prison, mais comme un immense terrain de jeu, d’autant plus grand que ma nature naine en modifiait la perspective.

Même la mort accidentelle de mon géniteur n’a pas troublé mon enfance : j’étais bien trop jeune pour comprendre la douleur de ma mère, et l’absence de mon père. Pour autant que je me souvienne, ma famille, c’est ma mère et seulement ma mère, une artiste passionnée et appliquée qui avait la chance de pouvoir mêler son hobby et son métier. Et comme vous allez le voir plus tard, son activité d’alors a eu une grande influence sur moi…

J’ai commencé comme tous les jeunes nains de mon âge : rugueux, bagarreur, fonceur, j’étais de tous les mauvais coups. Heureusement pour les personnes chargées de mon éducation (ou devrais-je dire de ma surveillance ?), on a décelé chez moi des prédispositions à la maitrise des éléments, et j’y ai tout de suite vu le moyen d’épater mes amis et de faire de nouvelles farces pour lesquelles je ne serais pas puni. Cela a eu un succès mitigé, mes talents d’élémentaliste étant à l’époque des plus confidentiels.

Mes amis de toujours

J’ai malgré tout délaissé mes amis de l’époque, une bande de terreurs surnommée les « Cinq du Tonneau », en référence à la vieille barique de vin de Kaer poussiéreuse qui nous servait de repaire. Je pense qu’il ne m’ont jamais vraiment pardonné de laisser tomber nos raids contre les bandes de gamins rivales pour m’enfermer dans la bibliothèque du Kaer.

Je partageais mon temps entre les livres descriptifs du tissage des éléments et les après-midi avec mon ami Olochai Tête-Jaune, un voisin Ork qui me complétait parfaitement.
Il était la force physique, j’étais la ruse.
Il était l’intimidation, j’étais le verbe.
Il était aussi impressionnant que j’étais insignifiant.
Nous avons vite appris à exploiter cette complémentarité et nous sommes devenus inséparables. Même ma mère le considérait comme un membre de la famille. Aujourd’hui encore, alors que je suis sur la route, l’infatigable Olochai m’accompagne !

Ma passion pour le beau

C’est en parcourant un recueil de sorcellerie faisant office de livre de chants, que j’ai eu l’idée de mes premiers vers. A cette époque évidemment, ils ne pouvaient évoquer qu’un seul thème :

Dans la poussière, les coups et les cris,
La bataille du Tonneau fait rage.
N’aie crainte, Citoyen endormi,
Je sais d’ou vient ce tapage.

Point d’émeute dans le Kaer,
Pas plus que de monstre en travers de ta rue,
Ces épées en bois, et ces voix fortes et claires
Sont celles de Nadrang, et ses Frères.

Jour après jour, à travers Bienheureux,
la bande du Tonneau étend son territoire.
Ce soir si nous sommes chanceux,
A la citronnade fêterons la Victoire.

Ce chant de guerre fut celui de ma bande durant toutes nos aventures. Mes amis d’alors, enthousiastes, insistèrent pour que j’en compose davantage. Même ma mère et Olochai, impressionnés par ma capacité à composer des rimes improvisées, m’encouragèrent à en créer d’autres, que je déclamais en toutes occasions. J’en écrivis plusieurs centaines sur divers supports, mais j’égarais la plupart de ces carnets et quand j’en retranscris aujourd’hui, je me fis le plus souvent à ma mémoire.

Par ailleurs, ma mère Mirmidiae commença à m’enseigner l’art pour et par lequel elle vivait : la couture et la broderie. Je restais des heures à la regarder les tenues qu’elles confectionnait pour les notables de notre Kaer. Très vite je voulus être aussi bien habillé que ces importants personnages, et je récupérais des chutes des tissus de son atelier pour fabriquer des uniformes pour moi et les Cinq du Tonneau. Ces tentatives très médiocres me dissuadèrent de continuer à tenter de fabriquer par moi-même mes habits. N’est pas Mirmidiae Routoison qui veut ! Ma décision était prise : si je devais un jour gagner beaucoup d’argent, je le dépenserais en priorité en vêtements et bijoux.

Depuis ce jour, je m’emploie simplement à être le Voyageur le plus élégant qu’ait jamais connu Barsaive !

AOrellinor

De loin la svelte silhouette d’AOrellinor, ses épaules bien dessinées, et sa longue chevelure noire de jais nouée en une tresse unique tombant au milieu du dos, de laquelle dépassent parfois ses oreilles pointues, lui confèrent une certaine élégance.
En s’approchant de ce jeune elfe d’à peine une vingtaine d’années, on remarque d’abord son visage aux traits lisses et neutres, à la peau d’albâtre. Mais ce qui ressort ensuite le plus sont ses yeux d’un bleu profond et intense, irradiant d’un certain éclat indigo, variant selon la lumière du violet au bleu nuit profond.
Sa petite taille (1,70m) pour un elfe, sa corpulence relativement menue, ainsi que son agilité lui permettent d’obtenir une certaine discrétion, et rendent sa démarche légère, souple, et silencieuse.

Fier et d’un abord taciturne, AOrellinor préfère observer, écouter, et apprendre de son entourage.
Distant et peu loquace, il reste farouchement indépendant sans pour autant se comporter de manière individualiste.
S’il trouve certains de ses compagnons étranges, il apprécie de plus en plus ces être particuliers rencontrés après sa spectaculaire évasion, et souhaite poursuivre sa découverte de Barsaive en leur compagnie.

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Des personnalités du Grand Extérieur

Les noms à retenir, grands de ce monde ou au destin prometteur:

Doigdor, capitaine nain du Mordant, vedette théranne. Ce nain à l’uniforme et aux atours de très riches factures s’est montré d’une grande brutalité envers les Donneurs-de-noms capturés et fais esclaves.
-??? , major elf sadique, subordonné de Doigtdor.

-???, officier et frère du précédent, capturé pr les Héros, mais ayant réussi à s’efuir après son interrogatoire, profitant d’une bêtise d’Olochaï et de l’ivresse ambiante.
Commodor Fincroc, capitaine ork du Bouledogue (détruit). Orc de fine stature, bien coiffé et rasé de près dans un uniforme d’officier supérieur de qualité toute aussi supérieure. Des émaux recouvrent ses crocs. Supérieur de Doigdor.
Jamo le Bleu, ork d’avant le Châtiment, recherché par les thérans. S’il s’agit du Pourpré, ork ainsi nommé en raison de sa complexion violacée, il faisait partie des pères fondateurs du Kaer Nevespiya.
Arielle Chantecroche, elf bleue et mère supérieure de l’Hermitage d’Amarante.
Guillermot Grisoeil, écorcheur ork ayant participé au « délestage » des Héros du Kaer Maudit. Il fait partie de la Meute des Loups bleus.

Les Héros de la saison 2013

La première vague de Héros, pourtant prometteurs, a disparu dans le naufrage du Bouledogue, navire théran où ils étaient prisonier, dans les jungles de Servos.

Mais rassurez-vous, la relève est assurée ! D’autres jeunes adeptes, qui ont prouvé leur valeur face à l’Abomination qui avait perverti leur Kaer, ont réussi à s’échapper lors de ce naufrages. Ils sont maintenant sur un esquif et tente de fuite la déroute aérienne et la furie des pirates du cristal….

Voici cette galerie des Héros, deuxième vague (saison 2013)
Aorellinor, sorcier elf (Olivier)
Nadrang Beauxatours, élémentaliste nain (Riton)
Olochaï Têtejaune, écumeur du ciel ork (Malte)
Krys’Ten Kastagul, guerrier T’skrang (Marion)
Zorkal Pique-assiette du clan Kadero, troubadour troll (Fred)

Qui étaient ces Héros ?

Qui étaient-ils ? Des Héros, sans aucun doute, mais aujourd’hui, nimbés de mystères, criblés d’oublis et brocardés de légendes et de rumeurs.

Urios Maingrise, archiviste des Baladins de l’Amour, prépare un tome sur ces personnages de légende et est à la recherche de témoignages et de documents. Il vous remercie par avance de contribuer à vérifier, compléter et écrire l’Histoire d’Earthdawn.

Galerie des Héros, première vague (2011-2012)

Lili Les-Mains-Vives: (LN)
Llobirios Voix d’Argent: troubadour elfe (GG)
Grotha Corne d’Aigle: archère trolle (Klem)
Hani Soupaulet, maître des animaux ork (Riton)
Ronan Quiger, le guerrier humain (ClemB)
-Sarek, le sylphelin illusioniste (Fred)

N’hésitez donc pas, voyageurs et érudits, et apportez votre pierre à cet édifice de longue haleine !

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L’archiviste Urios Maingrise, portrait de Chris Parsons http://club.ados.fr/dinjelai/hommes-146943/photo/chris-parsons-archiviste-2374091.html